19 octobre 2012

Croatie. Road Tripping.

Un matin, à l'aube, nous sommes descendus vers le Sud. Nous avons traversé le pays, avons passé la frontière de la Bosnie. Fidèle à moi même, j'ai caressé le rêver de prendre la direction de Sarajevo, vers l'Est.
Entre un vieux tracteur et une charrette, nous avons gardé notre route des chemins croates.

 
 

Tout ça, pour atteindre une de ces petites villes millénaires aux rues labyrinthes. Dubrovnik, magnifique   patrimoine croate. Magnifique, oui, mais également hanté de par ces touristes en shorts aveuglés par les guides qui les conduisent au bout de leurs drapeaux farfelus.

Néanmoins, là repose le moment fort de mon passage chez les Croates.
Un après-midi, sous la chaleur accablante et les pieds pendus au dessus de la mer. Comme activité principale, nous rafraîchir au mousseux pendant des heures. Être bien et, peut être à cause de l'alcool qui ne fait que couler et de la musique à la 007, ne penser à rien d'autre qu'à la beauté de l'instant. Belle bulle d'un après midi. C'était les vacances.

Et puis, nous sommes reparti vers le Nord, d'où nous sommes venus.

 
 
 

Croatie. Hvar.

Une raison pourquoi j'ai tant aimé Stali Grad, sur l'île de Kvar en Croatie, c'est parce que lorsqu'on se perd dans ses ruelles, il est possible d'y trouver des têtes d'animaux dans les murs. Ça, des oiseaux suspendus aux fils, des vieilles bagnoles et des petits hôtels religieux. 
Mais autrement, l'île aussi, elle est magnifique. 

  
 
 

Croatie. La mer.

Chez les croates, la mer, elle est si belle. Elle est bleu, turquoise. Elle est claire, brillante. 
Tous les jours, nous avons sauté en voiture pour partir à la recherche de petites plages, de criques, de rochers où aller s'étendre près de la mer. Sauter dans l'eau, chaude. Se laisser flotter. Regarder au fond. 

 
 


Puis, lorsque le départ s'est fait proche, ce n'est pas dans la voiture que nous avons sauté pour partir à la découverte des îles et des poissons. Nous avons adopté un petit bateau à moteur. Les cheveux dans le vent pour glisser sur l'étendue salée en même temps que le soleil monte et descend. 
Vraiment, la Croatie, c'est de la mer qu'elle est la plus belle. 

  
  

La Croatie en quelques chapitres

Parce qu'un jour, il y a quelques semaines, je suis passé par un nouveau coin du monde. Quelque part dans l'Est. Quelque part, pas si loin; loin assez pour rêver à une nouvelle mer turquoise nommée Adriatique.

Le temps à filé bien rapidement. J'étais exténuée d'un été passé dans une valise et précipité d'une berge à l'autre de l'Océan. Je n'ai pas écris de chroniques. Je n'en écrirai pas. De toutes façon, ce n'était pas un voyage; c'était des vacances. Un voyage n'a pas de piscine bleu dans sa court.

Mais je lance dans les airs quelques images (de piètre qualité, serte, mais il faut parfois faire des choix) prises dans la foulée, question de faire rêver les souvenirs de cette semaine chez les croates en août 2012. 

 

***

Au matin du premier jour. Ouvrir les volets du deuxième étage de la petite maison pour prendre connaissance de la vue. Les montagnes avoisinantes sont d'une beauté saisissante. On ne voit pas la mer. On entend les chèvres dans les champs. 

  

Vous pouvez donc voir les trois autres chapitres: 

20 avril 2012

Lost in translation

D'un continent à l'autre, la route est parfois longue. Il y a l'océan à traverser, les détours de pays, les sigles de trois lettres. SVQ/CDG/YUL/YGR. L'attente et le jet lag, les nuits sans sommeil sur des bancs d'aéroports. Les levés trop tôt, les courses en taxi.

Ema et moi sommes parties de Cadiz en Espagne le 17 avril en avant midi. Un bus allait nous apporter à Séville, où nous allions passer la journée à parcourir les rues façon tortue, nos sacs sur le dos. De Séville, nous allions nous faire une petite nuit à l'aéroport pour prendre un avion tôt dans la matinée le 18. Ce genre de nuit, c'est bon pour le moral du voyageur. On voit tous ces gens qui passent, ceux qui, couché sur les bancs, tentent de fermer l'oeil en attendant une correspondance. Il y a aussi ceux qui distribuent des boîtes à lunch au petit petit matin et qui me font sentir le bonheur d'un sans abris couché sur le parquet à qui on remet un repas. 
Et puis le soir, Paris. Ville lumière vue d'une chambre d'hôtel - mon nouvel endroit préféré où dormir - et un avion sur Montréal en avant midi le 19.
J'ai donc volé jusqu'en Amérique, où l'attente, encore. Puis les îles, le Pays des Marins - le vrai. J'étais à la maison dans la nuit du 19, dans mon lit auquel je rêvais ardemment depuis février. 


Puis, ce qui est surprenant, c'est que malgré mes sept heures de sommeil en deux jours et les poches sous mes yeux, ce matin, j'étais devant la fenêtre de la cuisine avant les coups de 9 heures. La terre entière est belle, mais chez moi, au son de la mer et des goélands, c'est fou ce que c'est magnifique.

18 avril 2012

España tome 8: Sevilla

Sevilla, dernier arrêt en terre d'Espagne. Premier stop d'une très longue journée en transit qui me fera traverser l'océan coast to coast
Sevilla donc, ville d'une beauté indéniable, aux grands jardins, aux ruelles magnifiques et aux accents de flamenco. Mais aussi, ville où les noms des rues changent aux 50 pieds ce qui rend les repères totalement inefficaces, coin d'Andalousie où on entend parler le français par les vacanciers plus que l'espagnol local, ville touristique aux prix exhotbitants. Beau, mais un tantinet désagréable. Je préfère les petites villes, les villages de bord de côte. 
Somme toute, je ne suis pas fâchée d'être partie de la métropole andalouse. Sevilla, c'était les derniers moments en España, entre un chauffeur de taxi et une danseuse de flamenco. 


16 avril 2012

Vue d'Afrique

Parce que là bas, les montagnes de l'autre côté du détroit, ce sont celles de l'Afrique.
Mes yeux n'ont jamais été aussi près du continent d'en bas et ma tête trouve qu'il est absurde de ne pas y mettre les pieds.
Toi et moi, l'Afrique, on remet ça pour la prochaine fois. 

España tome 7: L'océan

Si le détroit de Gibraltar sonnait magnifiquement bien dans ma tête, je n'avais pas pris conscience qu'en passant la pointe sud espagnole, nous allions retomber dans l'Océan Atlantique. Hier en fin de journée, ce fut une magnifique surprise que de tomber nez à nez avec les vagues et le vent de l'océan.
Cadiz, petite ville millénaire superbement perchée en bord de mer, tu me procures du bonheur.